Retour sur l'Exposition de Marie-José Felgines · Factory 87

Nouvelle artiste résidente

Depuis quelques mois, Marie-José Felgines a installé son atelier à Factory 87. Son exposition récente à la Galerie Sans-Titre est l’occasion de vous présenter son travail.

Marie-José Felgines est issue de l’artisanat dont elle s’est appropriée la technique du papier marbré comme outil artistique. Marie-José Felgines essaie de transcrire ses “voyages statiques” de manière poétique dans un équilibre esthétique. Cela lui permet de faire le tour du monde. Elle présentait dans cette exposition, ces “paysages volés”.

Nous vous laissons avec les mots de l’artiste sur son travail :

Paysages Volés par Marie-José Felgines

“L’attirance pour la ligne horizontale m’est venue lorsque je faisais des trajets quotidiens en voiture. La même route, les mêmes chemins, les mêmes maisons, les mêmes arbres, les mêmes tournants. Mais jamais la même lumière, jamais le même ciel, jamais le même horizon, la même verdure . Tous les jours c’était un soleil levant nouveau, un jour nouveau, avec une amplitude du paysage qui m’a donné l’envie ou le besoin de l’exprimer d’une façon.

Cette immensité des paysages, façonnés par l’homme pour donner une place à l’agriculture !!!…. Comment faire ?

Malgré cela, quelques lopins de terre ont résisté aux machines, ce n’est pas un hasard, même dans la nature il y a parfois de la résistance!… Et c’est souvent là que se trouve le secret du paysage. Un buisson sur des rochers, des arbres sur une petite butte ou la pente est impraticable, une fontaine, un ruisseau, etc… et parfois on voit que l’homme s’est appliqué pour garder un espace qui attire le regard ( l’ a t-il fait exprès ?).

Alors les premiers paysages sont nés avec la couleur. C’est toujours la ligne de l’horizon qui m’a guidée, le vert, la terre, le bleu, le ciel, et le travail a tourné autour de ces couleurs pendant des mois pour arriver à faire vivre la ligne qui suit le mouvement de la terre que la nature impose aux hommes. Il n’y a qu’à suivre son mouvement pour se laisser couler dans l’espace.”